Bouaké/Justice: L`hypothèse de la bavure

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Florence Michon, juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris, entendra, le 31 mars, le mercenaire français Jean-Jacques Fuentès, instructeur des forces aériennes de Côte d'Ivoire à l'époque du bombardement du camp français de Bouaké, perpétré le 6 novembre 2004 (dix tués, dont neuf soldats du dispositif Licorne).(bombardement_bouake.jpg AFP par Philippe Desmazes
L'avocat des parties civiles dans l'affaire du bombardement du camp fran�ais de Bouak� (C�te d'Ivoire) en novembre 2004 a demand� l'audition de la ministre de la D�fense Mich�le Alliot-Marie et du ministre de l'Int�rieur de l'�poque, Dominique de Villepin. )

Dans un entretien exclusif accordé récemment au journaliste indépendant Alain Chabod, Fuentès fait état d'un appel téléphonique parvenu la veille du raid à un officier ivoirien et émanant au dire de ce dernier de l'Elysée. Selon Fuentès, l'échange avec Paris aurait porté sur une désignation concertée de cibles, notamment un gymnase voisin du lycée Descartes, où devaient se réunir plusieurs cadres de la rébellion nordiste des Forces nouvelles.

Si l'on en croit ce scénario d'un pacte secret entre Abidjan et Paris, jugé "crédible" par une source judiciaire familière du dossier, c'est donc par erreur, en pensant viser les rebelles, que les deux appareils ivoiriens auraient frappé la base française.

Par Vincent Hugeux

Publié dans Les News Africaines

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